L’encépagement en France a été fortement modifié au cours des 20 dernières années en raison de l’arrachage du vignoble et de sa restructuration.

En effet, certains cépages à forte production mais ne correspondant plus aux goûts, ni au marché ont vu une diminution importante de leurs surfaces cultivées :

Grenache blanc (– 67 %)
Aramon (– 93 %)
Semillon (– 47 %)
Cinsault (– 52 %)
Ugni blanc (– 35 %)

A l’inverse, d’autres cépages, ont connu une forte progression car correspondant davantage à la demande du marché mondial actuel.

Ainsi, la superficie de plantation du Merlot a été multipliée par 3, celle de la Syrah par 5. Les vignes de Chardonnay et de Sauvignon ont également été multipliées par plus de 3.

Ces profonds changements ont favorisé la production de vins de qualité et l’augmentation de vins d’AOC.

Cette évolution correspond également à la demande des consommateurs actuels qui favorisent la qualité à la quantité par rapport à 30 ou 40 ans et comme le prouve notre étude sur l’évolution de la consommation du vin en France l’ensemble des buveurs réguliers qui par les répression sur les routes et les campagnes anti-alcools sont devenus des buveurs occasionnels.